Rosa s’installe à la terrasse d’un petit café romain, là où la lumière de l’après-midi danse sur les pavés usés par les siècles. Autour d’elle, la place bruisse de conversations en italien, de rires étouffés, du cliquetis des tasses. Erick est déjà là, un carnet ouvert devant lui, stylos éparpillés comme les idées qu’il griffe au fil des pages. Il lève les yeux en la voyant approcher, un sourire qui en dit long sur l’attente de ce moment. « Enfin, te voilà », murmure-t-il en